Vous venez de louer ou d’acquérir en copropriété une belle demeure de 120 m2 et vous cherchez maintenant la meilleure assurance habitation pour protéger vos biens ? La surface habitable et le nombre de pièces constituent des facteurs pris en compte par les assureurs pour déterminer le coût des contrats. La qualité de ces derniers dépendra aussi d’un grand nombre de critères.
La surface habitable : facteur influençant le prix d’une assurance habitation
En 2019, le coût moyen d’une assurance habitation pour une maison était de 370 euros par an et pour un appartement, de 225 euros par an. À bien des égards, le prix constitue le premier facteur pris en compte par les assurés au moment de choisir une police. Le tarif dépend de plusieurs éléments comme l’adresse du bien, la date de construction, le niveau d’équipements de protection et surtout, de la surface habitable du bâtiment. On entend par « surface habitable », la totalité des surfaces de plancher des pièces n’incluant pas les surfaces occupées par les cages d’escalier, les cloisons ou encore les murs. Le nombre de pièces est également considéré par l’assureur au moment de dresser ses tarifs. Une pièce doit avoir une surface entre 9 m2 et 30 m2. Au-delà de 30m2, elle sera comptée pour deux pièces.
Les franchises et les plafonds de garantie de l’assurance
À part le prix, un contrat d’assurance habitation performant doit proposer un plafond de remboursement élevé. Les contrats bon marché ont généralement de faibles plafonds de remboursement. Ce qui veut dire que si la rénovation du logement après un sinistre s’élève à 50 000 euros alors que le seuil d’indemnisation n’est que de 40 000 euros par an, la différence est à la charge de l’assuré. Ce détail n’est donc pas à prendre à la légère surtout quand on sait qu’une remise en état après un incendie ou une inondation peut coûter entre 1500 euros et 12 000 euros le m2. Faites le calcul pour votre maison de 120 m2. Idem pour la franchise qui correspond au montant pris en charge par l’assuré après un sinistre. Exprimé en pourcentage ou en euros, il est préférable qu’il soit le plus faible possible.
Le délai de carence appliqué
Ce n’est pas toujours systématique, mais il existe des assureurs qui appliquent des délais de carence sur leurs contrats. Cette période de latence va de la souscription de la police à la prise d’effet de la couverture. Elle peut aller de quelques jours à quelques mois. Si un sinistre survient dans la maison alors que le délai de carence n’est pas encore expiré, l’assuré ne touche aucune indemnisation.
Les exclusions de garantie
Tous les contrats peuvent contenir une liste de sinistres pour lesquels aucune indemnisation ne s’applique. C’est ce qu’on appelle les exclusions de garanties. Cela peut porter sur des dommages occasionnés par un animal dangereux, la pratique de sport à haut risque ou encore des dégâts commis volontairement. Les sinistres dus à un défaut d’entretien, un manque de prévoyance ou causés par une usure naturelle ne sont couverts par aucune garantie.
La protection des extérieurs
Il est recommandé de choisir un contrat qui couvre les sinistres pouvant toucher les dépendances (cave, buanderie, etc.) et les éléments dans le jardin comme les panneaux solaires, la piscine, les arbres ou le mobilier.
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